Structures, cités, avenues, pyramides en équilibres instables et pourtant puissantes ! La matière, l’empâtement, une huile grasse, huileuse, brillante de ses reflets ! Un dessin, une mécanique, une ligne ayant une, des perspectives, fuyantes comme un rêve d’un architecte dément et mégalomane imaginant une ville au bord de la chute mais tenant comme par miracle dans une géométrie de couleurs et de solides ! Teintes luisantes, éteintes ou vives, chaudes ou froides mais toujours de la densité de cette texture épaisse. Ce travail de la spatule et de la pâte sur la toile tendue, vibrants dans un ballet, dans une danse universelle et cosmique contraignant le trait s’échappant à revenir vers ce monde charnel comme une plénitude de pigment et d’huile ! C’est là où le dessin est vaincu, et quelle défaite, par la gloire de la surface, et la ligne doit s’incliner devant la couleur ! Ces constructions oniriques ne prennent réalités que devant l’épaisseur du jeu du couteau sur le support enduit et blanc, vide comme la création au premier jour !